La femme haletante.
- Soni Mo
- 11 nov. 2024
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 nov. 2024
Les déceptions sont comme des cicatrices ouvertes, dont seules les excuses peuvent servir de pansements.
Voilà que j’avance pleine de ces plaies à vif sans avoir pu les soigner et de fait elles se recouvrent parfois seules suite à une nouvelle déception.
Je ne sais pas encore comment panser ce sang qui s’accompagne de mes larmes qui sur mes joues n’ont cessé de couler.
On dit souvent qu’il faut vivre dans le moment présent mais mon cœur lourd et haletant ne cherche que cela et s’en défend, mais sans cesse rouer de coup il ne sait guère en finir enfin avec ses blessures grégaires.
Car sans cesse elles suintent et se réitèrent comme si au lieu d’avancer j’allais en arrière, ne sachant plus quoi vraiment faire.
Mais je n’ai doute que je lutterai contre tout pour m’en défaire afin d’enseigner également sans détours que ceux qui se jouent de toi ne gagneront pas.
Que ces lignes résonnent avec force, la force du curieux personnage qui est le mien et dont on pense connaître les contours.
Ce poème n’est ni sombre ni mélancolique, il fait figure d’espoir et de certitude, de celle qui se connaît pour avoir été si souvent seule même accompagnée.
C’est avec assurance et perspective que je sais que je suis en train au fond d’avancer et je ne peux que me réjouir de pouvoir déverser ces quelques mots qui ne font que laisser trace de cette belle pensée.
Juillet 2024
Marseille




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